"Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »
Je ne citerai pas le Père Kentenich, je voudrais simplement le montrer ; notre Mouvement n'est-il pas l'accomplissement (un accomplissement) de cette parole de Jésus. Cette foi contagieuse du Fondateur (et qui lui faisait répandre son enthousiasme comme un rouleau compresseur sur la lassitude désespérée de la chrétienté contemporaine a dit un de ses biographes), n'est-elle pas précisément celle-ci, la foi en Jésus Christ ressuscité ... jusqu'à déplacer les montagnes et faire jaillir du plus petit quelque chose de très grand, quoique caché.
En ces temps bousculés et bousculants - et bien avant le covid - ces paroles ne sont-elles pas un appel à nous remettre à l'école de ce grand croyant, de larguer les filets - du confort, du compromis, de la vie sur terre aimée par dessus tout, du refus de la souffrance - et de nous y remettre ensemble. Le monde a besoin de témoins qui résistent à la pensée unique, même s'il ne le voit pas, même s'il les combat, les ridiculise ou les ignore. Le Père voit dans le secret et nous le revaudra, à nous et à tous, pour autant que les coeurs s'ouvriront à une charité sans réserve.