Suivre Jésus (II)
Posté le 30/08/2020
Le "hasard" liturgique est parfois étonnant. La première lecture de ce lundi nous invite à poursuivre la réflexion sur l'Insriptio et la croix. En un mot, sur la suite du Christ crucifié ressuscité.
"Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié" nous dit saint Paul. C'est tout le chemin de croix de l'instrument qu'il nous faudrait relire, prier ici. Une autre strophe de Chemin du ciel nous dit quelque chose de "plus". il s'agit de la consécration du soir et plus particulièrement, la préparation à la mort, exercice boudé aujourd'hui par nos esprits modernes, lesquels du coup, tremblent devant un virus. Que nous dit le Père Kentenich dans cet exercice ?
Voici à découvert le tréfonds de notre âme,
Sous le regard du Juge et Seigneur très clément,
Qui paraîtra un jour, le jour du dernier drame,
Grand Juge des nations, de tous les fils d’Adam.
De tous ces pauvres liens qui sans fin nous retiennent,
Nous nous affranchissons librement, sans dépit,
Pour nous abandonner à Toi, quoiqu’il advienne,
Dans le Christ, le Sauveur, comme des tout-petits.
Goûtant son agonie, ses affres laborieuses,
Nous partageons la mort de Jésus Crucifié,
Comme en la dernière heur’ terrestre et argileuse,
Lors de l’extrême onction, lors du pardon dernier.
C'est une union, ou au moins un désir sincère d'union, à Jésus crucifié. Voilà la bonne mort à demander, celle qui ne nous détournera pas de ce que nous avons à vivre. La consécration du soir s'achève ainsi :
Inscris-nous Mère aimable, en ton Cœur fort et doux,
Au beau ciel avec toi, s’il te plaît conduis-nous ;
Nous renouvelons donc fidèles et cohérents,
L’alliance qui un jour fut conclue fermement.
Comme disait Thérèse dans une posésie s'adressant à Marie : l'étroit chemin du ciel tu l'as rendu facile...